chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
61 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer

Deicide - In The Minds Of Evil

Chronique

Deicide In The Minds Of Evil
Après l’époque des frères Hoffman la deuxième partie de carrière de la bande à Glen Benton avait vu l’intégration de la paire Jack Owen/Ralph Santolla, qui lui avait permis de clairement reprendre des couleurs. Car après une baisse d’attractivité durant la fin de son aventure avec les deux frangins le binôme historique s’était remis dans le bon sens avec l’incorporation de ces guitaristes expérimentés qui lui ont permis de sortir l’énorme « The Stench Of Redemption », qui marquait le début d’une phase où les compositions allaient se montrer plus longues et travaillées. Ayant continué dans cette même voie avec les réussis « Till Death Do Us Part » et « To Hell With God » (qui n’ont néanmoins jamais pu égaler le premier volet de cette trilogie), le groupe a vu peu de temps après la sortie de ce dernier opus l’éviction soudaine et inattendue de l’ancien OBITUARY. Si les raisons de ce départ demeurent obscures (même si l’on sait que Glen Benton avait publiquement reproché à ce dernier d’accélérer régulièrement le tempo sur scène, ainsi que sa désinvolture générale) il marque également le début d’une troisième phase, avec l’arrivée de Kevin Quirion (ORDER OF ENNEAD) et aussi le retour à des morceaux plus courts et directs vu qu’ici aucun d’entre eux ne dépasse les quatre minutes.

Ce choix de revenir aux fondamentaux va s’avérer être une excellente idée tant ce onzième chapitre des floridiens va se montrer à la fois brutal et inspiré, tout en étant magnifié par une production qui lui correspond totalement signée Jason Suecof (ALL THAT REMAINS, THE BLACK DAHLIA MURDER, JOB FOR A COWBOY, TRIVIUM). Si celui-ci n'est pas un habitué du bon gros Death Metal, il a l'avantage d'être un très grand fan du combo et cela s'entend car il a réussi à lui donner un son moderne avec néanmoins un côté old-school apparent, qui nous renvoie presque 15 ans en arrière. L’autre coup de maître réussi là est sur le fait de déléguer de plus en plus la composition musicale car tous les membres s'y sont mis et cela s'entend de suite. Car dès les premiers accords de « In The Minds Of Evil » on est bluffés vu qu’il est imparable et n'est pas sans rappeler les parties rapides de « Dead By Dawn » et « Dead but Dreaming », où la double est à fond et où les solos et riffs sont particulièrement mis en valeur afin d’obtenir d’entrée une des meilleures plages, à l’instar de « Thou Begone ». Là-encore le rendu est à la hauteur des espérances et sent bon « They Are The Children Of The Underworld » pour le riffing et la vitesse, tout en étant aussi imparable et haineux à l’instar du légèrement Thrashy « Godkill » très classique sur la forme comme le fond, qui clôt un triptyque d’ouverture absolument redoutable.

Si on pouvait avoir des doutes sur la suite de cette galette et sa capacité à se maintenir au même niveau les doutes vont être très rapidement dissipés bien que l’ensemble soit cependant moins marquant. Néanmoins ça reste d’un excellent niveau que ce soit via les classiques « Beyond Salvation », « Misery Of One », « Banished By Evil », « Kill The Light Of Christ » et « End The Wrath Of God », où l’on s’aperçoit que Steve Asheim blaste moins que d’habitude (sans pour autant y perdre en vitesse), préférant les distiller de façon plus ténue pour mieux aérer son jeu et ainsi donner plus de densité aux nouvelles chansons. Au milieu de ce classicisme parfaitement exécuté (même si ça peut donner la sensation de pilotage automatique) on peut mettre le redoutable « Even The Gods Can Bleed » aux relents affirmés de « Once Upon The Cross », confirmant que le tueur de dieux a mélangé parfaitement son penchant actuel avec celui de son glorieux passé (et même âge d’or pour les mauvaises langues).

Du coup bien qu’étant sans surprises et calibré à outrance cette nouvelle sortie montre un vrai retour en forme et prouve que le changement de line-up a été particulièrement bénéfique tant les deux compères sont complémentaires à outrance (et n’en oublient pas d’être légèrement mélodique), aidés en cela par une fluidité de tous les instants particulièrement plaisante. Certes on pourra reprocher un léger essoufflement sur la fin mais la courte durée de l’ensemble (trente-sept minutes) comblera sans peine ce défaut finalement relativement récurrent, et qui a pu dans un passé proche être plus dommageable à l’entité. Comme quoi à chaque grande manœuvre interne elle revient au premier plan avec un disque haut de gamme, montrant qu’elle n’est pas encore morte et qu’elle a encore et toujours des choses à dire, ce dont on ne va pas se plaindre.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Deicide
notes
Chroniqueur : 7.5/10
Lecteurs : (2)  7.5/10
Webzines : (13)  7.24/10

plus d'infos sur
Deicide
Deicide
Death Metal - 1989 - Etats-Unis
  

tracklist
01.   In The Minds Of Evil  (03:53)
02.   Thou Begone  (03:44)
03.   Godkill  (03:11)
04.   Beyond Salvation  (02:58)
05.   Misery Of One  (03:21)
06.   Between The Flesh And The Void  (03:55)
07.   Even The Gods Can Bleed  (02:58)
08.   Trample The Cross  (03:00)
09.   Banished By Evil  (03:10)
10.   Kill The Light Of Christ  (03:30)
11.   End The Wrath Of God  (03:13)

Durée : 36:53

line up
parution
25 Novembre 2013

voir aussi
Deicide
Deicide
The Stench Of Redemption

2006 - Earache Records
  
Deicide
Deicide
Legion

1992 - R/C Records
  
Deicide
Deicide
Scars of the Crucifix

2004 - Earache Records
  
Deicide
Deicide
When Satan Lives (Live)

1998 - Roadrunner Records
  
Deicide
Deicide
Overtures Of Blasphemy

2018 - Century Media Records
  

Essayez aussi
Desultory
Desultory
Through Aching Aeons

2017 - Pulverised Records
  
Dødskvad
Dødskvad
Krønike II (EP)

2022 - Caligari Records
  
Necrectomy
Necrectomy
Interrupted Slumber (EP)

2020 - Autoproduction
  
Corpsessed
Corpsessed
Corpsessed (EP)

2012 - Dark Descent Records
  
Parasitario
Parasitario
Everything Belongs To Death

2023 - F.D.A. Records
  

Exmortus
Ride Forth
Lire la chronique
Fatal Collapse
Fatal Collapse
Lire la chronique
Reavers
Violator (EP)
Lire la chronique
Forbidden
Twisted Into Form
Lire la chronique
European Assault 2024
Diocletian + Hexekration Ri...
Lire le live report
Darkest Hour
Perpetual | Terminal
Lire la chronique
Terravore
Spiral of Downfall
Lire la chronique
Diabolus In Musica - Exposition Philharmonie de Paris
Lire le dossier
Forbidden
Forbidden Evil
Lire la chronique
Brodequin
Harbinger Of Woe
Lire la chronique
Invocator
Excursion Demise
Lire la chronique
Necromanteum EU/UK Tour 2024
Aborted + Carnifex + Revoca...
Lire le live report
Headless Hunter
The Undertaker
Lire la chronique
Exa
Left in Shards
Lire la chronique
Master
Saints Dispelled
Lire la chronique
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
Deliver the Suffering
Unleash the Chaos (EP)
Lire la chronique
Dissimulator
Lower Form Resistance
Lire la chronique
The Focus of a Valediction European Tour 2024
Cryptosis + Cynic + Obscura
Lire le live report
No Mercy
Widespread Bloodshed... Lov...
Lire la chronique
Nuclear Eric 50th anniversary show
Blackened + Funeral Desekra...
Lire le live report
No Return
Self Mutilation
Lire la chronique
Campaign for Musical Destruction Tour 2024
Master + Napalm Death + Pri...
Lire le live report
Monolyth + Përl + Nemost
Lire le live report
Electrocutioner
False Idols
Lire la chronique
Kaos 696 Winter War 2024
Helldrifter + Impiety + Nihilo
Lire le live report
Acid Force
World Targets In Megadeaths
Lire la chronique
Eradikated
Descendants
Lire la chronique
Bilan 2023
Lire le bilan
The Bleeding
Monokrator
Lire la chronique
Les Sakrif'or BLACK METAL 2023
Lire le podcast