chargement...

haut de page
Remontez pour accéder au menu
270 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer
Obtained Ens... » Wretch - Wretch »

Possession - Exorkizein

Chronique

Possession Exorkizein
Après une démo (His Best Deceit) et deux EPs (Anneliese et 1585-1646), beaucoup attendaient de Possession qu’il revienne avec un premier album. C’est aujourd’hui chose faite avec la sortie il y a seulement quelques jours d’Exorkizein sur Invictus Productions et Iron Bonehead Productions, deux labels qui accompagnent le groupe belge depuis ses tout premiers balbutiements en 2012.
Cet album marque également la première sortie officielle du groupe avec son nouveau line-up. En effet, courant 2015, Mestema quittait la formation laissant ainsi le poste de chanteur vacant. Il sera alors remplacé par le bassiste V. Viriakh qui, s’il chantait déjà en complément de Mestema, va désormais assurer ce rôle à plein temps. Pour le remplacer à la basse, Possession va faire appel aux services de S. Iblis des excellents Saqra’s Cult. Un line-up scellé autour d’un album illustré pour la deuxième fois consécutive par Chris Moyen qui, après un bébé pendu par les pieds par un chevalier en armure prêt à le sacrifier, rend hommage à la ville dont est originaire Possession en faisant figurer sur l’artwork la Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles (dominé d’ailleurs par ce même chevalier).

En dépit de ces allers et venues, on ne peut pas dire que le Black/Death de Possession ait particulièrement évolué au fil des années. Sans surprise, les Belges persistent effectivement dans cette voie qu’ils ont eux-mêmes tracé et tant pis pour tous ceux qui espéraient naïvement voir le groupe apporter un semblant de fraicheur à sa musique. Il n’y a finalement que le chant de V. Viriakh (accompagné de ces cris lointains sombrant dans un abîme sans fond) qui vient quelque peu trancher avec les précédentes réalisations de Possession. Sa voix, plus grave et profonde, est ici davantage mise en avant à travers une production signée une fois de plus des mains de Phorgath (Blackout studio). Pourtant, malgré une différence de timbre et d’interprétation évidente, la transition avec Mestema ne parait presque pas se faire sentir. Comme quoi…

Exorkizein s’inscrit ainsi comme une suite tout à fait logique aux précédents travaux de Possession. Malgré un riffing simple et répétitif qui pourrait, au moins sur le papier, lui porter préjudice (manque d’originalité, redondance du propos...), on retrouve finalement cette identité si caractéristique qui depuis 2012 fait tout le charme de l’entité bruxelloise. Un riffing aux mélodies sinistres et entêtantes qui, non contentes d’instaurer une atmosphère étrange faite de sentiments religieux contradictoires (ferveur ecclésiastique / possession du corps et de l’esprit), vont s’imprimer au plus profond de notre cortex dès les premières écoutes pour ne plus jamais nous quitter. Un côté immédiat qui rend l’assimilation de ce premier album tout à fait aisé. Bestial et primitif, le Black/Death de Possession n’est donc pas de celui qui prête à la réflexion et au recueillement mais invite plutôt à la baston générale.
Une idée du chaos et de la violence mise en exergue par des séquences mid-tempo particulièrement bien amenées ("Sacerdotium" à 2:09, "Infestation - Manifestation - Possession" à 2:58) qui viennent rompre avec ces riffs répétés jusqu’à plus soif en apportant souvent un groove ("Beast Of Prey", "Take The Oath") face auquel il ne faut pas espérer résister (ces dernières minutes de "Preacher’s Death" que vous passerez à headbanger tranquillement mais sûrement). Possession y trouve ainsi le moyen de casser le rythme tout en amenant l’auditeur à péter les plombs sur des passages où les cervicales seront mises à mal encore et encore et encore... Il n’y a que les titres "In Vain" et "Preacher's Death" qui suivent tous les deux un chemin opposé en étant essentiellement construits sur des rythmes plus posés qui vont laisser place après quelques minutes à des séquences beaucoup plus rapides et bas du front.

Pour ceux qui se sont déjà penchés avec intérêt sur la question de Possession, Exorkizein s’inscrit tout naturellement dans la droite lignée de ce que les Belges ont déjà pu produire auparavant. Un Black/Death à la sauce sud-américaine à la fois simple et efficace et qui compense sa nature quelque peu répétitive par des passages particulièrement accrocheurs et une durée relativement contenue (sept titres pour moins de trente-sept minutes). Qui plus est, Possession a très bien su gérer ses problèmes de line-up afin de ne pas entacher cette touche tout à fait personnelle qui fait depuis maintenant quelques années tout son "succès". Tout ça pour dire que l’étape du premier album est aujourd’hui franchie et que, pour le coup, c’est plutôt réussi.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Possession
Black / Death Metal
2017 - Invictus Productions
notes
Chroniqueur : 7.5/10
Lecteurs : (4)  7.38/10
Webzines : (5)  7.58/10

plus d'infos sur
Possession
Possession
Black / Death Metal - 2012 - Belgique
  

tracklist
01.   Intro  (02:17)
02.   Sacerdotium  (05:34)
03.   Infestation - Manifestation - Possession  (05:30)
04.   Beast Of Prey  (03:46)
05.   In Vain  (06:31)
06.   Take The Oath  (05:24)
07.   Preacher's Death  (07:49)

Durée : 36:51

line up
parution
7 Avril 2017

voir aussi
Possession
Possession
Anneliese (EP)

2014 - Iron Bonehead Productions
  
Possession
Possession
His Best Deceit (Démo)

2013 - Invictus Productions
  
Possession
Possession
1585-1646 (EP)

2015 - Invictus Productions
  
Possession / Spite
Possession / Spite
Passio Christi Part I / (Beyond The) Witch's Spell (Split-CD)

2019 - Invictus Productions
  
Possession / Venefixion
Possession / Venefixion
Passio Christi Part II / Necrophagous Abandon (Split-CD)

2019 - Iron Bonehead Productions
  

Essayez aussi
Arkhon Infaustus
Arkhon Infaustus
Passing The Nekromanteion (EP)

2017 - Les Acteurs de l'Ombre
  
Sermon Of Flames
Sermon Of Flames
I Have Seen The Light, And It Was Repulsive

2021 - I, Voidhanger Records
  
Terranovem
Terranovem
Valley of Pariahs

2024 - Indépendant
  
The Furor
The Furor
Cavalries Of The Occult

2017 - Transcending Obscurity Records
  
In Aeternum
In Aeternum
Curse Of Devastation (MCD)

2007 - Pulverised Records
  

S.D.I.
80s Metal Band
Lire la chronique
Deathhammer
Crimson Dawn
Lire la chronique
Flesh Storm
The Path Of The War
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Décembre 2025
Jouer à la Photo mystère
Centinex
With Guts And Glory
Lire la chronique
Entretien avec Anthares
Lire le podcast
The Ultimate Soul Grinding Festival - Last Inhumate Show Ever
Illegal Corpse + Inhumate +...
Lire le live report
Warfield Within
Rise of Independence
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Novembre 2025
Jouer à la Photo mystère
R.B.Band
Chains of silence (EP)
Lire la chronique
Ordered To Kill
Endless War
Lire la chronique
Reabilitator
Fucking Thrasher
Lire la chronique
Hexecutor
…Where Spirit Withers In It...
Lire la chronique
Live Report Muscadeath 2025 2ème jour (samedi)
Lire le podcast
Live Report Muscadeath 2025 1er jour (vendredi)
Lire le podcast
La photo mystère du 1 Novembre 2025
Jouer à la Photo mystère
Mortal Scepter
Ethereal Dominance
Lire la chronique
Revocation
New Gods, New Masters
Lire la chronique
Ormagoden
Purphoros
Lire la chronique
Electrocutioner
Harbinger
Lire la chronique
Vio-Lence
Oppressing The Masses
Lire la chronique
Ex Tenebris Lux Acte VII
Gravekvlt + Zöldïer Noïz
Lire le live report
Entretien avec DEVANGELIC
Lire le podcast
Dead Heat
Process Of Elimination
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Octobre 2025
Jouer à la Photo mystère
Entretien avec AVULSED
Lire le podcast
Vile Apparition
Malignity
Lire la chronique
Aragon
Aragon
Lire la chronique
Violator
Unholy Retribution
Lire la chronique
Death Feast Open Air 2025
AngelMaker + Brodequin + Ce...
Lire le live report
La photo mystère du 1 Octobre 2025
Jouer à la Photo mystère