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Bilan 2010-2019 : la sélection de la rédaction / Astraldeath

Bilan

Bilan 2010-2019 : la sélection de la rédaction PAR Astraldeath

Albums de la décénnie

Cattle Decapitation
Cattle Decapitation
Monolith Of Inhumanity

Schizophrenic Anti-Human Vegan Modern Extreme Metal

Puisqu'il faut bien commencer quelque part, laissez-moi vous raconter une petite histoire : je suis en seconde, j'ai découvert le metal extrême l'année passée avec "Descend Into Depravity" de Dying Fetus et je me tâte au grindcore avec Rotten Sound. J'apprécie la brutalité sans vraiment la comprendre. Fort de ces groupes, je me dis que je ne pourrais plus jamais être surpris par autant de violence. Je découvre alors ce groupe par cet album. Je découvre alors que le metal extrême peut être agressif psychologiquement aussi et ce chant mi-aigu mi-grave inhumain, ces compositions qui transpirent la fin du monde et ces soli hypnotisants marqueront le plus grand tournant dans mon évolution musicale - mais je ne le sais pas encore !

  
AtomA
AtomA
Skylight

Metal avant-gardiste

Je suis en plein trajet durant un déménagement, je vais commencer une nouvelle vie, pour la première fois loin du foyer familial. Ne sachant pas quoi écouter, je demande la veille du départ des recommandations à MoM, qui me donne une playlist fort garnie. Je prend cet album un peu au hasard car je reconnais la pochette, qui est l'un des avatars de notre Dead national. Je venais de piocher un album qui allait me bouleverser de par ses compositions aériennes, tranquilles, belles, et accompagner parfaitement mon voyage vers ma nouvelle vie, en regardant paisiblement le ciel bleu d'un air rêveur en plein sur l'autoroute. C'est pas moi qui conduisait, évidemment.

  
Lunar Shadow
Lunar Shadow
Far From Light
Heavy Metal Traditionnel

Ma chronique sur leur dernier disque en date n'a sans doute pas laissé planer le doute très longtemps quant à mes considérations vis-à-vis de ce groupe, devenu simplement mon groupe de metal moderne (comprendre : formé à partir des années 2010) préféré. Je pense cependant préférer ce disque au second de par son côté plus raw et maladroit, de toutes ces compos qui flirtent avec le prog pour repousser les limites du heavy traditionnel bien plus loin que je ne les avais vues jusque là.

  
Seventh Wonder
Seventh Wonder
The Great Escape
Metal Progressif

Belle saison pour le prog. Les bons groupes vivent leurs meilleures heures et je ne sais plus vraiment où donner de la tête alors que je prétends même pas connaître le quart de la scène prog moderne par manque de temps - et de motivation quelques fois. Je retiendrai donc comme chef-d’œuvre de cette décennie ce Great Escape, faisant la jonction parfaite entre prog classique et moderne, avec une voix affreusement catchy qui ferait presque passer sa musique pour de la pop enjouée. La pièce maîtresse de cet album, qui culmine à trente minutes, est un tour de force de composition et de maîtrise instrumentale qui figure parmi mes morceaux préférés de tous les temps.

  
Helloween
Helloween
7 Sinners

Speed Metal

Un peu de power metal dans ce monde sans couleurs dominé par la violence et les ténèbres, pour attendrir mon cœur en sucre d'éternel fan du genre. Et bien que je reconnaisse un immense essoufflement du genre ces dernières années, les invincibles Helloween triomphent une fois de plus avec leur meilleur album de leur période moderne, dont le moindre morceau est un tube aux lignes mélodiques accrocheuses et aux refrains magiques.

  
Blood Incantation
Blood Incantation
Hidden History Of The Human Race

Death Metal

Un album sorti l'an dernier déjà dans le bilan des albums de la décennie ? Ah non ! C'est un peu court, jeune homme ! Et pourtant... Pourtant, à force de me plonger dedans, je dois reconnaître que ce Hidden History..., à force de le décanter, a su me plonger dans des mondes ésotériques que j'ignorais jusqu'à présent, me sensibilisant immensément à tout un courant de death metal qui est devenu celui que j'écoute majoritairement aujourd'hui. Un autre tournant dans mon évolution musicale qui n'est pas sans rappeler celui produit par Monolith of Inhumanity de Cattle Decapitation.

Pour l'anecdote, j'écris ces lignes en portant le t-shirt à l'effigie de leur superbe pochette sci-fi 70's traduisant au mieux l'impression laissée par la musique.

  
Haken
Haken
Affinity
Metal Progressif

Allez, un autre album de prog, pour la bonne ambiance. Et derrière ce Affinity se cache quelques Leprous ou Caligula's Horse refoulés, auquel j'adresse mes plus sincères sentiments - tout comme derrière le Cattle se cache le Reign Supreme de Dying Fetus. Un autre monument du metal progressif, peut-être axé plus moderne que Seventh Wonder, mais qui regroupe tous les critères que j'aime : compos longues, planantes, presque aériennes, un chant maîtrisé à la perfection, des soli doux et aucunement prétentieux...

  
Eternal Champion
Eternal Champion
The Armor Of Ire

Heavy Metal

Encore un peu de heavy pour montrer que cette décennie a su elle aussi se montrer favorable à un genre qui de toute façon ne s'est jamais vraiment effondré. Et si le choix était absolument cornélien et que pour un Eternal Champion on a un Sumerlands, un Riot City, un... j'ai choisis ce monument qui réactualise au goût du jour le heavy guerrier et épique des premières heures du heavy/power américain avec une dose annuelle de testostérone dans le moindre coup de pick et dans la moindre ligne de chant, capable de s'envoler à des kilomètres d'altitude.

  
Batushka
Batushka
Litourgiya

Black / Doom Orthodoxe

Quoi ! Moi, faire figurer du black metal, genre honni, dans mon bilan ? Et oui. Et là aussi, placer Litourgiya trahit un conflit avec un Exercice in Futility, que j'ai évincé pour des raisons qui sont favorables à Batushka : un accordage très bas, un chant peut-être plus désespéré, des compos plus marquantes en général, et puis, il est vrai, une atmosphère très marquante dessinée par une esthétique de liturgie byzantine/chrétienne orthodoxe qui me parle beaucoup. Quel dommage que ce groupe ait volé en éclats peu après.

  
Carthage
Carthage
Punic Wars!

Brutal Death Metal

Je ne peux m'empêcher de clore ce bilan en manifestant mon amour inconditionnel pour le monde romain. Il était donc naturel que je sois attiré par ce debut de brutal death metal assez bas du front, plutôt technique, pouvant rappeler Nile ou Cytotoxin, qui traite de sujets antiques - ici, la guerre du grand Hannibal Barca, périple pharaonique mené de la pointe de la Tunisie actuelle jusqu'en Italie en passant par l'Espagne. Un album sombre, violent, dont les soli plaintifs peuvent rappeler les cors de chasse carthaginois, sonnés avant la bataille pour impressionner l'ennemi. Un album, donc, qui dépeint des guerres sanglantes dans leur forme la plus sinistre, sans romance, et qui nous absorbe complètement.

  

4 COMMENTAIRE(S)

Charon Del Hadès citer
Charon Del Hadès
05/08/2020 11:40
Punaise, après avoir épluché le top de la rédac' je m'aperçois que je n'ai même pas UN album en commun avec les collègues !
En même temps, exercice aussi sympa que difficile. Voire frustrant !
Sulphur citer
Sulphur
01/08/2020 18:47
Très beau top. Je m'y retrouve bien.
Sakrifiss citer
Sakrifiss
01/08/2020 11:48
Vu que certains ne le remarquent pas, il faut cliquer sur le nom d'un chroniqueur à droite pour voir le classement personnel de chacun !
Raziel citer
Raziel
25/06/2020 14:09
Je me permets d'ajouter un commentaire sur mon propre bilan.

J'ai eu un mal de chien à trouver 10 disques qui sortent du lot.

Pas 10 bons disques ou même pas 10 skeuds excellents mais juste 10 albums qui méritent de passer au Panthéon.

Pour ma part, tout a été dit entre 1990 et 2009. En death, en black, en doom ou en grind. Peut-être même en hardcore mais j'y suis nettement moins pointu.

Tous les albums qui me sont venus spontanément en tête étaient antérieurs à la période observée. Tous.

Depuis 2010, on vivote. On écoute des trucs chouettes, parfois emballant. Mais rien de rien qui passera, pour ma part, à la postérité. Ou si peu.

Le metal - comme d'autres styles (le dark folk, l'ambiant, le martial indus...) - est à l'image de l'époque : anesthésié, sans grande idée et très, très politiquement correct. Dommage.

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