chargement...
Remontez pour accéder au menu
116 visiteurs :: Invité  » se connecter  » s'enregistrer
Whourkr - Co... » BreakDust - ... »

Opeth - Sorceress

Chronique

Opeth Sorceress
Je m’aime. Vraiment. Un mec comme moi, classe et tout, qui écrit trop bien, et qui est assez « ouvert musicalement » pour passer d’une chronique de DERANGED (oui lecteur, celle que tu as dévoré il y a peu, ma dernière offrande au monde) au nouveau OPETH, dont tout le monde sait qu’un fossé et deux galaxies séparent les univers musicaux, franchement, chapeau le Chris quoi. Dans la team, la bataille pour récupérer cette chro…n’a même pas eu lieu, déjà parce que je suis le BOSS (dans ma tête, du moins), et parce que depuis le sacrifice de notre regretté Thomas Johansson pour chroniquer les deux précédents (pourquoi croyez-vous qu’il est parti de l’équipe, en vrai ? « Opeth m’a tuer », qu’il était écrit sur sa lettre de démission, la faute d’orthographe si étonnante chez un homme de cette qualité provenant forcément d’une forte émotion / déception musicale…) avait laissé des traces. Je pense que toi aussi, lecteur, tu n’as pas forcément fait de tes albums de chevets « Pale Communion » et « Heritage », dont « Sorceress » constitue à priori la fin d'une trilogie. A moins que tu ne sois amateur des légendes du Metal ayant viré leur cutie pour partir faire du prog / folk / heavy / whatever, déstabilisant une partie de la planète (et un ex-chroniqueur de Thrashocore, ne l’oublions pas).

Me voilà donc, auréolé d’un orgueil suprême et d’une confiance sans limites en mes capacités, à vous narrer les forces et faiblesses de ce 12eme album d’Opeth. Cette attitude de ma part n’est qu’une allusion d’une finesse sans limites à celle du groupe, qui a décidé (devenons un peu sérieux) de n’en faire plus qu’à sa tête : si je n’ai plus envie de growler, qu’il en soit ainsi ; si j’ai envie de supprimer complètement les riffs métal (à l’exception de quelques timides clins d’œil ici et là), faisons le ; et si les webzines metal souhaitent encore m’accorder une place dans leurs colonnes pour notre histoire d’amour révolue, ou faire la queue devant les entrées des salles de concerts où je me produirai, laissons les faire. Cette attitude mérite un certain respect, et un album d’Opeth restant dans le viseur de tout ex-fan du groupe quoi qu’on en dise, un minimum d’actualité se doit d’être couvert par chez nous. D’autant plus, et j’arrive à l’essentiel, qu’ayant été comme beaucoup déçu par ses deux prédécesseurs, je me suis pris pourtant à passer ce « Sorceress » assez régulièrement dans ma playlist, attiré par la qualité, la beauté d’un « Will o the Wisp », le refrain délicieusement daté d’ « Era », ou par l’entrainant morceau qu’est « Chrysalis ». ; quand ce n’était pas la rythmique hachée de « The Wilde Flowers » ou son refrain magique qui me collait dans le crâne des heures durant. A l’image du paon de la couverture, cachant sous ses magnifiques plumes une montagne d’ossements, « Sorceress » dissimule derrière une réputation le précédant d’album décevant dû aux errances du passé et ce parti pris de ne pas revenir en arrière, une qualité et une beauté qui m’a ramené (parfois) aux meilleurs moments du groupe. Bien sûr, la majesté de l'ensemble n’empêche pas certains titres de tomber dans la niaiserie ou la platitude, comme les deux « Sorceress » que je zappe systématiquement (quel dommage de démarrer l'album par un titre si moyen); mais son "n°2" se fait vite oublier, enchaîné par un « The Seventh Sojourn » aux sonorités orientales bienvenues, et les 7 surprenantes minutes de « Strange Brew », à la construction en tiroirs appréciable et détonante (avec les rythmiques les plus métal de l’album, d’ailleurs). Même si la suite avec « A Fleeting Glance », à l’exception de son magnifique arpège, n’a pas la même magie. « Era » et l’outro « Persephone (slight return) » restent une excellente façon de conclure l’album, le premier avec une belle énergie et un refrain que j’évoquais déjà pour sa qualité, et l’autre pour ses 55 secondes de piano concluant de façon très satisfaite l’aventure.

A me relire, je ne pensais avoir ressenti tant d’enthousiasme pour ce « Sorceress », au point de revenir tout juste d’un magasin en 4 lettres avec un peu moins d’argent sur mon compte en banque et un CD de plus à caser dans une étagère ; mais les mots ne trompent pas (enfin, sauf si on écrit « éléphant »), et si mon enthousiasme a réussi à éveiller en vous un léger regain d’intérêt, n’hésitez pas à redonner une chance à Opeth. Je ne promets pas la magie automnale d’un « Blackwater Park » ou les mélodies divines de « Morningrise », mais une petite heure de musique loin d’être désagréable, entre deux sorties de Brutal Death.

DONNEZ VOTRE AVIS

Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.

AJOUTER UN COMMENTAIRE

 
Vous devez être enregistré(e) et connecté(e) pour participer.
Opeth
Heavy / Prog
2016 - Nuclear Blast Records
notes
Chroniqueur : 7.5/10
Lecteurs : (13)  6.27/10
Webzines : (44)  7.63/10

plus d'infos sur
Opeth
Opeth
Metal progressif - 1990 - Suède
  

vidéos
Sorceress
Sorceress
Opeth

Extrait de "Sorceress"
  
The Wilde Flowers
The Wilde Flowers
Opeth

Extrait de "Sorceress"
  
Will O the Wisp
Will O the Wisp
Opeth

Extrait de "Sorceress"
  

tracklist
01.   Persephone
02.   Sorceress
03.   The Wilde Flowers
04.   Will o the Wisp
05.   Chrysalis
06.   Sorceress 2
07.   The Seventh Sojourn
08.   Strange Brew
09.   A Fleeting Glance
10.   Era
11.   Persephone (Slight Return)

line up
parution
30 Septembre 2016

voir aussi
Opeth
Opeth
My Arms, Your Hearse

1998 - Candlelight Records
  
Opeth
Opeth
The Roundhouse Tapes (Live)

2007 - Peaceville Records
  
Opeth
Opeth
The Roundhouse Tapes (DVD)

2008 - Peaceville Records
  
Opeth
Opeth
Ghost Reveries

2005 - Roadrunner Records
  
Opeth
Opeth
Deliverance

2002 - Music For Nations
  

Essayez aussi
Communic
Communic
Waves Of Visual Decay

2006 - Nuclear Blast Records
  
Nevermore
Nevermore
Dead Heart In A Dead World

2000 - Century Media Records
  
Into Eternity
Into Eternity
Dead or Dreaming

2001 - DVS Records
  
Into Eternity
Into Eternity
Buried In Oblivion

2004 - Century Media Records
  
Symphony X
Symphony X
Iconoclast

2011 - Nuclear Blast Records
  

The Machete
Untrue
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Avril 2025
Jouer à la Photo mystère
S.O.D.
Live at Budokan (Live)
Lire la chronique
Frightful
What Lies Ahead
Lire la chronique
Doomsday
Doomsday (EP)
Lire la chronique
Hirax
Faster Than Death
Lire la chronique
Sarcator
Swarming Angels & Flies
Lire la chronique
La photo mystère du 1 Avril 2025
Jouer à la Photo mystère
Entretien avec Brokenheads
Lire le podcast
Entretien avec Repurgator
Lire le podcast
Burning Dead
Into the Abyss
Lire la chronique
Radiation
Reactor Collapse
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Mars 2025
Jouer à la Photo mystère
Gozer
This Is Gore
Lire la chronique
Surgical Invasion
Death Before Dishonor
Lire la chronique
High On Fire
Cometh the Storm
Lire la chronique
Necrodeath
Arimortis
Lire la chronique
Under Assault
Deadly Experiments
Lire la chronique
High On Fire
Death Is This Communion
Lire la chronique
La photo mystère du 2 Mars 2025
Jouer à la Photo mystère
Destabilizer
Monopoly on Violence
Lire la chronique
Herakleion
Necroverse (EP)
Lire la chronique
Synaptic
Enter the Void
Lire la chronique
Obscura Tour 2025
Gorod + Obscura + Skeletal ...
Lire le live report
Colisevm European Tour 2025
Iceland + Light of Dark + P...
Lire le live report
Pandemic
Phantoms
Lire la chronique
High On Fire
Blessed Black Wings
Lire la chronique
La photo mystère du 16 Février 2025
Jouer à la Photo mystère
Hazzerd
The 3rd Dimension
Lire la chronique
Bomber
Cages and Windows
Lire la chronique
Violent Definition
Progressive Obsoletion
Lire la chronique