| Hooded Menace Never Cross The Dead Death / Doom
Le groupe finlandais, auteur d'un nombre impressionnant de splits en tous genres (checkez la box "Gloom Immemorial, 'serez point déçus), ou encore le vinyle récemment partagé avec Algoma,sortait il y a un peu plus de dix ans son second longue durée. Varié malgré le style, travaillé et déjà très abouti, le combo prouvait ici qu'il allait compter dans le paysage extrême européen.
Disque récemment réédité chez Hammerheart Records : une bonne occasion de (re)plonger dans leur ancien et abyssal catalogue.
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| Loudblast Frozen Moments Between Life And Death Death Metal Moderne Mélodique
Sept ans après le surprenant et sous-estimé "Planet Pandemonium", les Nordistes refont surface avec un album d'une classe internationale.
Mélangeant titres forts, ambiances habituelles et présentant une forme olympique, Buriez et sa troupe nous offraient ici un retour en grâce que plus grand monde n'espérait.
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| Incantation Vanquish In Vengeance Death Metal
Les vieux briscards d'Incantation revenaient par la grande porte avec cet opus magistral.
Tout n'est ici que noirceur et death metal dans sa forme la plus pure et primitive.
Se réinventant tout en restant fidèle aux traditions qu'il a lui-même contribué à établir, le groupe américain nous fait la leçon et démontre que, même après quasiment vingt-cinq ans de vie, il était plus que jamais chantre de la mort.
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| Centurian Contra Rationem Brutal Death
Avec trois albums en quatorze ans, Centurian peut se targuer de préférer la qualité et la quantité.
Inspiré et jouissif.
En moins de trente minutes, les Bataves signent là un full d'une noirceur et d'une implacable brutalité.
"Veni, vidi, vici" (désolé, je ne sais pas le dire en hollandais).
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| Behemoth The Satanist Blockbuster / J.J. Abrahm's Death Metal
Alors que depuis, en gros, "Thelema 6", Behemoth s'était mué en monstre de technicité et de jusqu'auboutisme effréné, le groupe revient en cette année 2014 avec son exact opposé : occulte, mystique, presque "posey", mais d'une profondeur jusque-là inégalée.
Oeuvre presque cinématographique, chef-d'oeuvre et dernier coup d'éclat d'un "ancien" grand, avant la déconfiture que l'on connait.
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| Undead Prophecies False Prophecies Death Metal
Loin, bien loin d’être un "Death-alike" comme le laissait suggérer les premières écoutes, ce premier jet de ce groupe aux allures de all-star band
jetait un pavé dans la mare dans le monde ultra-balisé du death old-school.
L'hommage de vieux briscards pour un style qui ne disparaîtra jamais.
Premier album, premier classique.
What else ?
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| Asphyx Incoming Death Death / Doom
Une de mes références et influences personnelles.
Que dire sur Asphyx qui n'ait déjà été écrit ?
Malgré les deux mandales précédentes, Asphyx nous explique, en onze pistes et sans forcer, pourquoi c'est lui le taulier !
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| Necrowretch Satanic Slavery Black / Death Metal
Hasard ou coïncidence, voici une autre de mes références à nouveau évoquée.
A coups d'albums tonitruants et de tournées, Necrowretch s'est hissé à la force du médiator dans le peloton de tete des formations européennes.
Déjà monstre en devenir, l'entité infernale allait, avec ce disque, continuer à gravir les échelons jusqu'à régner sans partage sur le metal d'obédience satanique.
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| Burial Invocation Abiogenesis Death Metal
Découvert en 2010 avec leur ep "Rituals Of The Grotesque", les Turcs semblent ne pas nous faire trop la tete puisqu'ils livrent ici leur premier long méfait.
Chassant sur les terres de ses collègues finlandais, mais sans céder au braconnage, Burial Invocation nous présente sa vision du death metal.
Ayant appris de leurs erreurs et ayant poli leur ouvrage d'obsidienne, on comprend sans peine pourquoi ce skeud est une vraie réussite, "frais" bien que très sombre, fouillé sans être prog.
Un régal, dont on aime se resservir de bonnes plâtrées.
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| Firespawn Abominate Death Metal
Troisième album pour LG Petrov et ses sbires, et probablement le plus personnel.
Paradoxalement le moins réussi à mon gout (j'me comprends), le groupe gagne en lecture ce qu'il perd en spontanéité, et devient plus abordable.
Armé de ses/ces défauts, "Abominate" révèle pourtant un groupe sur de lui et de son fait.
Intéressant sans être transcendant, un album plein de paradoxes qui se révèle donc empli de subtilités qu'on ne peut s’empêcher de décortiquer.
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4 COMMENTAIRE(S)
05/08/2020 11:40
En même temps, exercice aussi sympa que difficile. Voire frustrant !
01/08/2020 18:47
01/08/2020 11:48
25/06/2020 14:09
J'ai eu un mal de chien à trouver 10 disques qui sortent du lot.
Pas 10 bons disques ou même pas 10 skeuds excellents mais juste 10 albums qui méritent de passer au Panthéon.
Pour ma part, tout a été dit entre 1990 et 2009. En death, en black, en doom ou en grind. Peut-être même en hardcore mais j'y suis nettement moins pointu.
Tous les albums qui me sont venus spontanément en tête étaient antérieurs à la période observée. Tous.
Depuis 2010, on vivote. On écoute des trucs chouettes, parfois emballant. Mais rien de rien qui passera, pour ma part, à la postérité. Ou si peu.
Le metal - comme d'autres styles (le dark folk, l'ambiant, le martial indus...) - est à l'image de l'époque : anesthésié, sans grande idée et très, très politiquement correct. Dommage.