Bilan 2018 / Astraldeath

C'était ma première approche à Black Fast, n'en attendant rien d'autre qu'une pâle copie de Vektor: et le voilà AOTY chez moi! Un jeu unique, des émotions unique, une atmosphère hors du temps... le tout ponctué de riffs qui poutrent comme il faut par moments. Ce "Spectre of Ruin" mérite bien sa place au bilan tant il est sans égal.

Chaque année c'est la même galère pour Aborted: ils sortent un album d'une violence exceptionnelle, qui plaît généralement aux fans et à la critique, mais on a vite fait de le ranger au placard... et bien pas celui-là! Plus riche et plus varié, il se démarque des autres par une volonté autre que de juste vouloir en mettre plein la gueule, ce qui, fatalement, limitait le groupe. Riffs thrashy, riffs brutaux, leads et soli mélodiques, tout est bon dans Terrorvision!

Ce que je m'apprête à dire va faire très élitiste mais on en attendait pas moins de Haken, qui s'est maintenant trouvé une identité propre depuis des années, confirmée par l'excellent "Affinity". "Vector" était donc dans la suite logique des choses, et ça n'a pas manqué: riche, complexe, alternant sans cesse entre prog moderne et prog old-school, Haken n'a une fois de plus déçu personne cette année.

Après un très réussi "The Revenant King", un album comme "Conqueror's Oath" ne pouvait que plaire au fan d'europower que je suis. Des mélodies épiques, un chant toujours aussi magnifique, des semi-ballades à couper le souffle, un rythme bien plus speed, bref un second disque des plus réussis pour ces américains qui semblent maintenant se distinguer.

Le maître Dave Davidson ne déçoit pas, une fois de plus, et nous propose son album le plus "death metal" qu'il ait conçu. Horreur lovecraftienne, riffs qui poutrent, passages plus lents, cet album est un nouveau filon d'or que le groupe n'a pas fini d'exploiter!

Un album de Deicide au bilan annuel, rien de très surprenant maintenant. Le fait que le groupe parvienne à sortir des albums toujours aussi réussi, lui, l'est beaucoup plus.

Un retour fracassant pour un Judas Priest qu'on pensait affaibli pour de bon après un très moyen "Reedemer of Souls" et un mauvais "Nostradamus". Détrompez-vous: Rob Halford et sa clique n'a pas dit son dernier mot!

Un album riche en mélodies et en émotions. L'attente valait le coup!

J'aime pas le black. Pour vraiment un paquet de raisons. Aussi quand j'ai écouté ce nouveau Aorlhac je ne m'imaginais rien de bien fou, les précédents albums ne m'ayant pas tant marqué que ça. Et pourtant! Unanimement acclamé, cet "Esprit des Vents" est bien plus qu'un simple album de black, mélangeant sonorités heavy, death et metal mélodique pour une atmosphère sans pareils.

Un debut très réussi qui n'a rien fait d'autre que de confirmer la bonne lancée du groupe après leur premier EP.

Avec un line-up pareil, la barre est naturellement haute chez Bloodbath, c'est pourquoi il serait normal d'en attendre plus que pour d'autres groupes. Mais cet album montre au final que les musiciens, déjà forts de leur succès, préfèrent rester dans leur zone de confort et de ne rien tenter de vraiment marquant.

...est-ce que j'ai vraiment besoin d'expliquer pourquoi?