Bilan 2018 / AxGxB Bilan
Bilan 2018 PAR AxGxB
Albums de l'année | Hyperdontia Nexus Of Teeth Death Metal
Du beau monde réunit dans ce projet turco-danois qui embarque des membres de Decaying Purity, Taphos, Sulphurous, Undergang et Phrenelith. Après un EP prometteur mais encore un peu timide en guise de préambule, Hyperdontia signe ici un premier album redoutable d’efficacité. Un Death Metal sombre et implacable qui ravira les amateurs de Dead Congregation, Morbid Angel et autres amateurs de cette nouvelle garde danoise (Sulphurous, Taphos, Phrenelith…). Une fois de plus, Dark Descent Records ne s’y est pas trompé.
| | | | Hangman's Chair Banlieue Triste Grunge / Hardcore / Doom Metal
Les parisiens n’en finissent plus de convaincre. Pourtant, il m’a fallu pas mal d’écoutes avant d’être complètement sous le charme de ce nouvel album au titre si juste. Car tout chez Hangman’s Chair évoque insensiblement cette grisaille parisienne et cette tristesse urbaine que n’importe qui ayant déjà pris le RER un dimanche après-midi en automne a forcément déjà du ressentir au plus profond de soi. Cet album, s’il pue la défaite et la misère n’en reste pas moins un véritable coup d’éclat.
| | | | Outre-Tombe Nécrovortex Death Metal
Bien connu pour sa scène Black Metal, le Québec fait ces dernières années bien moins parlé de lui lorsqu’il s’agit de Death Metal. Outre-Tombe pourrait cependant bien faire changer les choses. En tout cas ce deuxième album représente tout ce que doit être un album de Death Metal à l’ancienne. Le groupe n’invente rien mais son interprétation du genre ne souffre ici d’aucun défaut et saura convaincre haut la main tous les amateurs du genre.
| | | | Aorlhac L’Esprit Des Vents Black Metal
Il semblerait que la rédaction de Thrashocore soit touchée par un consensus quasi-unanime sur la question du dernier album des Français d’Aorlhac. Il faut dire que L’Esprit Des Vents sorti en début d’année à remis sur le devant de la scène le groupe qui n’avait plus donné de nouvelles depuis la sortie d’un split en 2011. Un retour qui n’a pas manqué d’interpelé la sphère Black Metal grâce à ces morceaux épiques et intenses, tout en mélodies, ayant pour toile de fond, l’Auvergne et l’Occitanie.
| | | | Horrendous Idol Death Metal
Le talent d’Horrendous n’est aujourd’hui plus à prouver. En l’espace de trois albums, celui-ci a su passer avec aisance d’un groupe marchant avec talent dans les pas de Pestilence à une formation beaucoup plus ambitieuse, capable de digérer ses influences pour nous offrir un Death Metal technique d’une subtilité et d’une finesse incroyable. Si le groupe n’a jamais déçu, il n’a jamais non plus autant enthousiasmé. Superbe.
| | | | Ritual Necromancy Disinterred Horror Death Metal
En s’offrant pour son deuxième album une production digne de ce nom, les Américains de Ritual Necromancy se sont assurés l’adhésion de biens des amateurs d’Incantation qu’ils soient ou non déçus par les derniers albums du groupe de John McEntee. Rien de bien novateur dans ce que propose le groupe de Portland mais la qualité des compositions et l’atmosphère sombre et pesante qui s’en dégage en fait tout de même l’un des disques les plus redoutables de l’année en la matière.
| | | | Nécropole Solarité Black Metal
Très attendu par un grand nombre d’entre nous, ce premier album de Nécropole ne déçoit pas. Et même si certains changements de line-up auraient pu avoir une certaine incidence sur la musique de Nécropole (le départ de Déchéance), force est de constater que son leader a su garder la tête haute pour produire une fois de plus un disque puissant et intense, mêlant romantisme et amertume.
| | | | Tomb Mold Manor Of Infinite Forms Death Metal
En 2017, Tomb Mold figurait parmi mes découvertes de l’année. Cette fois-ci, le groupe a trouvé sa place dans la rubrique « Albums de l’année » grâce à ce Manor Of Infinite Forms qui reprend sans surprise la même formule que sur Primordial Malignity. Mais alors quelle formule ! Un Death Metal putride et dégoulinant aux riffs un poil tarabiscotés et au groove insolent. Et dire qu’un nouvel album doit voir le jour cette année. Arghhh !
| | | | Svartidauði Revelations Of The Red Sword Black Metal
Les Islandais n’ont rien changé à leur recette et pourtant ce nouvel album est encore plus séduisant que l’excellent Flesh Cathedral. Sans revoir sa copie, Svartidauði réussit une fois de plus à nous transporter dans son univers dense et suffocant avec une aisance déconcertante et à rappeler qu’il faut bel et bien compter sur la scène islandaise.
| | | | Skeletal Remains Devouring Mortality Death Metal
Alors oui, on repassera effectivement pour ce qui est de l’originalité (les Californiens n’ont jamais caché leur amour inconditionnel pour Chuck Schuldiner et Death) mais alors question force de frappe, Skeletal Remains n’a jamais été aussi redoutable. De l’artwork à la production en passant par les compositions et leur interprétation, tout donne ici le tournis. Un disque d’une puissance incroyable qui ravira les amateurs d’une époque aujourd’hui révolue.
| | | | Hate Eternal Upon Desolate Sands Brutal Death
Brutal, tout en riffs et en solos fantastiques, ce nouvel album d’Hate Eternal écrase tout sur son passage. Même la production d’Erik Rutan s’avère efficace alors que je n’en suis pas un gros client d’habitude. Si le groupe a connu un petit coup de mou ces dernières années/sorties, il fait ici un retour fracassant qui devrait laisser quelques traces.
| | | Découvertes de l'année | Depravity Evil Upheaval Brutal Death
Venu d’Australie, Depravity a pris pas mal de monde par surprise avec la sortie de son premier album. Il faut dire que ce dernier fait preuve d’une grande maturité dans un genre mêlant brutalité, groove et mélodie. Si le groupe continu en tout cas dans cette voie, il ne fait alors aucun doute qu’il devrait réussir à tirer son épingle du jeu avec facilité. Voilà en tout cas un disque qui plaira à tous les amateurs de Death Metal moderme à la fibre résolument old school.
| | | | Hwwauoch Hwwauoch Black Metal
Sortie uniquement au format cassette (une version LP arrive chez Fallen Empire), le premier album de ce groupe au nom imprononçable vient marcher dans les pas de formations telles que Leviathan et Skáphe. Le groupe propose ainsi un Black Metal particulièrement dense et intense d’où émane un profond sentiment de malaise ainsi qu’une certaine folie bien malsaine. A ne pas laisser entre toutes les mains.
| | | | Vitriol Pain Will Define Their Death (EP) Brutal Death
Certes il ne s’agit là que d’un simple petit EP mais l’intensité dont fait preuve ici Vitriol a de quoi susciter pas mal d’intérêt. Son Death Metal mené le couteau entre les dents ne peut en tout cas pas laisser insensible si l’on apprécie ce genre de douceurs rappelant notamment beaucoup ses compatriotes de Hate Eternal.
| | | | Storm Upon The Masses The Ones Who Came Back Brutal Death
Tout droit venu de Belgique, Storm Upon The Masses a signé cette année l’un des meilleurs albums de Brutal Death sur lequel j’ai pu poser mes oreilles. Certes, entre toutes ces daubes calquées les unes sur les autres (artworks photoshopés, productions en plastique, chants abominables) la concurrence peut paraître quelque peu dérisoire mais il n’empêche que ce premier album a su éviter tous les pièges inhérent à ce style et dans lesquels beaucoup trop de groupes préfèrent malheureusement se vautrer. The Ones Who Came Back est un album où chaque élément est parfaitement balance pour un résultat effectivement redoutable d’efficacité.
| | | | Cerebral Rot Cessation Of Life (Démo) Death Metal
Si Cerebral Rot ne compte qu’une simple démo à son actif, celui-ci n’a pas manqué interpeller 20 Buck Spin qui en a profité pour le signer. En attendant la sortie de leur premier album prévu pour cette année, vous pouvez donc toujours vous intéresser aux quatre titres de cette première démo qui, à l’image de l’artwork, propose sans grande surprise un Death Metal lourd, chargé en cholestérol et donc bien dégoulinant.
| | | | Weedpecker III Stoner Rock / Psychedelic Rock
Malgré un patronyme qui ne donne pas spécialement envie de se pencher sur la question, les Polonais de Weedpecker ont réussi à me transporter grâce à leur Stoner progressif et lumineux qui rappelle beaucoup celui des Américains d’Elder. Si vous êtes du genre à aimer vous détendre en fumant un spliff et en écoutant un disque vaporeux et confortable, je ne saurais que trop vous conseiller de jeter une oreille à cet album de Weedpecker.
| | | | Rapture Paroxysm Of Hatred Death/Thrash
Difficile de ne pas transpirer à grosses gouttes à l’écoute de ce Death/Thrash aussi furieux qu’intense. Si le groupe n’en est pas à son premier coup d’essai, la sortie de Paroxysm Of Hatred sur le label espagnol Memento Mori lui a clairement permis accroître son champ d’action. Si vous n’avez pas encore posé vos oreilles sur cet album chaud bouillant, voilà de quoi accompagner vos exercices sportifs sensés accompagnés vos bonnes résolutions pour 2019.
| | | | Infernal Coil Within a World Forgotten Death/Black/Grind
Bonne pioche de la part du label Profound Lore qui a donc mis la main l'année dernière sur les Américains d'Infernal Coil, groupe un petit peu fourre-tout (dans lequel on trouve le guitariste/chanteur de Dead In The Dirt) adeptes d'un Death/Grind des plus virulents et dont les thématiques tournent principalement autour de la destruction de la planète Terre et de notre environnement.
| | | Surprises de l'année | Cénotaphe Horizons (EP) Black Metal
Les quelques défections ayant eu lieu au sein de Nécropole se sont faites au profit de Cénotaphe qui aura ainsi beaucoup fait parler de lui en 2018, notamment grâce à la sortie de ce EP exceptionnel. Proche musicalement l’un de l’autre, on retrouve ici beaucoup de ce qui fait le charme de Nécropole mais aussi et surtout des mélodies romantiques, épiques et gorgées d’amertume capables de vous hérisser le poil. Le groupe serait-il en passe de devenir l’un des essentiels de la scène Black Metal française ? C’est fort probable…
| | | | Immortal Northern Chaos Gods Black metal
Grosse surprise car je n’attendais absolument rien d’Immortal et que le groupe renoue finalement ici avec son glorieux passé. Rien de bien nouveau mais un retour approuvé et validé pour un groupe qui n’avait rien sorti d’intéressant depuis déjà plusieurs années Sons Of Northern Darkness en 2002 en ce qui me concerne).
| | | | Monstrosity The Passage Of Existence Death Metal
Un autre retour hyper concluant, celui des Floridiens de Monstrosity qui, s’ils ont effectivement un peu perdu en brutalité, conservent néanmoins une sacré efficacité grâce à une production à la fois moderne et puissante, une approche mélodique redoutable (ohlala ces soli) et une qualité d’écriture retrouvée. Une excellent surprise que l’on espère voir confirmer à l’avenir.
| | | Déceptions de l'année | Deströyer 666 Call Of The Wild (EP) Black/Thrash
On ne va pas se mentir, ça commence à sentir un peu mauvais du côté des Australiens qui, sans faire de la mauvaise musique, se complaise dans un Black/Thrash qui n’a plus grand-chose de Thrash. Plan-plan, sans grande excitation, le groupe a cessé de cavaler pour finalement nous ennuyer. Et le pire dans tout ça c’est que d’autres groupes australiens semblent désormais être touchés du même mal…
| | | | Embrace Of Thorns Scorn Aesthetics Death Metal
A trop vouloir assainir sa formule (production beaucoup plus lisible, approche mélodique plus marquée), Embrace Of Thorns a finalement rendu son propos bien moins marquant que par le passé. Une tendance à l’aseptisation qui n’enlève rien à l’efficacité immédiate de morceaux malgré tout bien ficelés mais qui rend l’atmosphère globale beaucoup trop propre pour être convaincante. Du coup, l’envie d’y revenir n’y est clairement pas. Dommage.
| | | | Tribulation Down Below Death Metal
Il m’a toujours fallu un peu de temps pour pénétrer dans les plus récents albums de Tribulation. Pourtant il n’y a ici rien à faire malgré mes écoutes répétées. Je m’ennuie d’un bout à l’autre. Tribulation poursuit son chemin dans ce que l’on pourrait concevoir comme un mélange de Death et de Black Metal pour dandy du 18ème siècle avec cet esthétisme léché mais pour le coup, les Suédois ont comme simplifié leur formule et perdu au passage tout l’attrait que cela pouvait avoir. Du coup, là non plus, l’envie d’y revenir n’y ait pas.
| | | | Nocturnal Graves Titan Black / Thrash
Vous avez lu mon petit laïus au sujet de Deströyer 666 ? Et bien voilà le mal qui touche également Nocturnal Graves. Bon, on n’en est pas au même niveau et certains des titres de ce troisième album conservent bel et bien cette fureur d’antan mais dans l’ensemble, Titan est effectivement lui aussi plombé par des morceaux mid-tempo sympathiques mais trop nombreux pour ne pas nuire à la dynamique de l’ensemble. Quel dommage…
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4 COMMENTAIRE(S)
03/02/2019 18:46
Je me suis fait quelques groupes du bilan de Metal Injection et je me dis qu'au moins quantitativement la scène se porte plutôt bien. ^^
03/02/2019 15:04
Pour AD PATRES ça arrive soit patient
03/02/2019 12:51
On est d'accord qu'il manque cet album? D'ailleurs une chronique de cet album, du dernier Ad Patres et du dernier Eternity's End seraient les bienvenu
02/02/2019 22:25