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Bilan 2008 / Thomas Johansson

Bilan

Bilan 2008 PAR Thomas Johansson

Albums de l'année

Byzantine
Byzantine
Oblivion Beckons

Power thrash mélodique

Amis thrashers, vous désespérez de la fadeur de la scène US depuis de longues semaines/mois/années ? Voici avec BYZANTINE, groupe de power thrash mélodique, une bonne raison de redonner sa chance au continent américain. A mi chemin entre NEVERMORE et MESHUGGAH, BYZANTINE donne dans un thrash aventureux sortant allègrement des sentiers battus. Les solis sont légions, parfaitement exécutés et donnent à l'ensemble une touche old school appréciable pour qui apprécie le heavy thrash des late 80's. Un futir grand ? On ne le saura jamais, le groupe ayant splitté immédiatement après la sortie de cet excellent "Oblivion Beckons".

  
Rotten Sound
Rotten Sound
Cycles

Grind

Du Nasum en plus gras, avec un son de gratte digne d'Entombed et une intensité égale aux albums les plus éprouvants de Napalm Death. D'une puissance rare et avec un tracklisting mieux agencé que sur le déjà fort recommandable "Exit", "Cycles" est une divine offrande au dieu du chaos, un irrésistible banquet grind en l'honneur de la déesse dévastation. Définitivement l'album brutal de l'année.

  
Testament
Testament
The Formation Of Damnation

Thrash

Aussi excellents qu'étaient "Low", "Demonic" et "The Gathering", il manquait à ces albums l'alchimie particulière du line-up de "The Legacy" et "The New Order". Cavalcades de riffs, arabesques de guitares (chaque intervention de Skolnick provoque des frissons de plaisir), refrains fédérateurs et même du wo-ho-ho comme à la grande époque sur "More Than Meets The Eye" : TESTAMENT est de retour, et ça fait un bien fou !

  
Enslaved
Enslaved
Vertebrae

Black Metal Progressif

Un album superbe dont il est bien difficile d'extraire un passage en particulier tant Enslaved fait preuve d'une parfaite maîtrise. Enfin de bons solos de guitare dans un album de metal, enfin du feeling ! Seul le morceau titre est en deça du reste des compositions, tour à tour lumineuses (la fabuleuse "Ground") et mélancoliques. Album of the year, comme dirait Faith No More.

  
Opeth
Opeth
Watershed

Metal extrême progressif

Des années que je remettais à plus tard ma rencontre avec OPETH, la faute au grand nombre d'albums déjà sortis par le groupe (en gros, quand j'aime, je me paye la disco, d'où mon hésitation). Au vu d'une année 2008 en demi teinte, j'ai fini par investir dans ce "Watershed" assez impressionnant dans son genre, quelque part entre du QUEEN, DAN SWANÔ et le FLOYD, le tout à la sauce doom death suédoise. Jamais trop tard comme on dit ...

  

Surprises de l'année

Cannabis Corpse
Cannabis Corpse
Tube Of The Resinated

Body snatchers metal

Du bon vieux death metal, old school et maladif, composé sous emprise totale de marijuana par quatre adorateurs de Cannibal Corpse. Plus fin (si l'on peut dire) que le somme toute primaire "Blunted At Birth", "Tube Of The Resinated" est la combinaison gagnante entre les excellents "The Bleeding" (1994) et "Gallery Of Suicide" (1998). Pour les fans du Canniboule des mid-nineties, déçu par l'orientation récente de la bande à Alex Webster.

  
Fuck The Facts
Fuck The Facts
Disgorge Mexico

Progressive grind

De l'instrumentale "Dead End" et ses leads en fin de vie sur fond d'arpèges joués sur des boyaux de crotale, en passant par les riffs garages de "La Culture Du Faux", on nage en plein western crépusculaire, perdu en plein désert postcore sur l'éprouvante "The Storm". Un voyage initiatique de 9:21 mn aux confins d'une morne plaine traversée par un nouveau courant musical, convoité par des desperados du calibre de BRUTAL TRUTH et BURST. "Disgorge Mexico", de par ses multiples changements de pistes musicales, donne soif, et on sort de son écoute dans le même état qu'un fan de John Wayne ayant pris de plein fouet le tétanisant final de "La Horde Sauvage".

  
Stonegard
Stonegard
From Dusk Till Doom

Power thrash mélodique

Plutôt habile dans le mélange des genres, STONEGARD passe sans sourciller d'une rythmique très rapide comme on peut en trouver chez DARK TRANQUILLITY à un metal mid tempo mélancolique traversé par de belles mélodies scandinaves. Le tout avec abondance de chant clair, à peine relayé par quelques interventions extrêmes toujours à propos. Musicalement parlant, peu d'esbrouffe de leur part, sinon une palanquée de riffs classiquement accrocheurs plus quelques solos bien sentis, bonifiés par un songwriting de qualité supérieure et par la production sans faille de Daniel Bertgstrand. Un futur grand ? Comme BYZANTINE, STONEGARD a explosé en plein vol sitôt l'album sorti. Damned !

  
Tangaroa
Tangaroa
One Hand For The Knife, One Hand For The Throat

Progressive grind

Jeune papa d'un premier full length, TANGAROA risque, à n'en pas douter, d'enfanter bien d'autres progénitures d'acier en fusion, tant son « One Hand For The Knife, One Hand For The Throat » a d'atouts dans sa manche pour séduire les amateurs de musique barrée, aussi exigeante techniquement pour ses géniteurs que physiquement harassante pour les auditeurs. Fils illégitime de MESHUGGAH et de THE DILLINGER ESCAPE PLAN, TANGAROA donne dans un grind progressif à ne pas mettre entre toutes les oreilles. Tout sauf du pré-mâché métallique !

  
Mencea
Mencea
Dark Matter Energy Noir

Death/Thrash moderne

N'attendez pas de MENCEA un skeud brutal à sens unique, seulement destiné à cimenter les conduits auditifs. Si, en dehors du chant, on trouve bien quelques blasts typiquement death metal, les guitares s'orientent vers un death thrash à la scandinave, entre la syncope d'un MESHUGGAH, la puissance d'un SYL et les riffs racés d'un SOILWORK, en moins mélodique. Les meilleurs moments de “Dark Matter Energy Noir” tirent leur force d'un astucieux mélange des genres, quand des riffs à la suédoise s'entrecroisent sur fond de samples atmosphériques et de hurlements black bienvenus.

  

Déceptions de l'année

Cataract
Cataract
Cataract

Thrashcore

En 2004, les helvètes de CATARACT nous en avaient mis plein la vue avec un "With Triumph Comes Loss" remonté comme une horloge (suisse), dans une veine thrashcore sous patronage direct de SLAYER et THE HAUNTED. Le meilleur de cet album éponyme reste encore les passages rapides, parfaitement maîtrisés, de "Snake Skin" et "Burn At The Stakes", noyés dans la masse de titres mid-tempos fadasses qui tournent rapidement à vide.

  
Ihsahn
Ihsahn
angL

Ihsahnerie

J'avais vachement aimé "The Adversary", hormis les deux derniers titres que je trouvais lourdingue. Mais là où des purs titres comme "Homecoming" ou "Called By The Fire" coulaient tout seul, ici, Ihsahn sort les rames. Manque de fluidité, d'inspiration et surtout d'intensité. Certains titres donnent le sentiment de ne jamais s'arrêter alors que tout a été dit passé 2 minutes. Insuffisant vu le talent du bonhomme.

  
Children Of Bodom
Children Of Bodom
Blooddrunk

Power thrash symphonique

Pour la première fois, les Children sont dans l'incapacité de nous livrer un de ces refrains catchy et fédérateurs (hormis peut être sur “Done With Everything”, qui rappelle “Northern Comfort”) qui faisaient leur force. Prisonnier d'une formule qui ne fait plus ses preuves, COB sombre titre après titre dans l'autoparodie la plus confondante.

  
Aborted
Aborted
Strychnine.213

Death metal

“Strychnine.213” reprend les bases de l'album précédent (atmosphère malsaine, mélodies plus présentes, plus de groove dans les parties rythmiques) en simplifiant quelque peu les structures en vue d'une plus grande efficacité sur scène. Plus aérées, les compositions laissent le champ libre à des lead guitars qui n'ont, jusqu'ici, jamais été à pareille fête ; mais dans le souci de mettre en valeur les solos, ABORTED livre des riffs génériques tout en rétrogradant sévèrement au niveau du tempo. On est donc loin des sommets de barbarie de “Goremageddon” et la production, parfaitement inoffensive, n'arrange rien.

  
Krisiun
Krisiun
Southern Storm

Death metal

Bien que plus brutal, "Southern Storm" n'est pas foncièrement différent de "AssassiNation", dont il reprend plus ou moins les codes de composition et la structure. Mais "Southern" est un peu gâché par l'absence de variations et le caractère répétitif des riffs proposés, les aspirations mid tempo d'un “Bloodcraft” cédant la place à une approche rouleau compresseur guère passionnante. En résulte un skeud souvent efficace mais très inégal, certains titres foudroyants en cotoyant d'autres bien plus anecdotiques.

  
The Haunted
The Haunted
Versus

Thrash new-school

Un album à l'image de sa vilaine pochette, désespérément neutre. D'assez loin le plus impersonnel du groupe et si "The Dead Eye" était loin d'être parfait, au moins il y avait une intention. Avec "Versus", on se retrouve avec un mix bâtard entre "Revolver" et "The Dead Eye", deux trois morceaux sympa ("trenches" notamment) mais les riffs des titres rapides sonnent comme du déjà entendu et passé "Crusher", l'album n'a plus guère d'intérêt. Un coup pour rien.

  
Satyricon
Satyricon
The Age Of Nero

Black - Rock

La bonne nouvelle, c'est qu'on n'aura pas attendu les quatre ans réglementaires pour écouter le successeur du très réussi "Now, Diabolical". La mauvaise, c'est que ce "The Age Of Nero", très redondant et peu inspiré, sonne plus comme une compil de chutes de studio de l'album précédent que comme un nouvel album de SATYRICON !

  
Burst
Burst
Lazarus Bird

Hardcore atmosphérique/Stoner

Il y a des albums comme ça. Après un "Prey On Life" béton et le magistral "Origo", je ne voyais pas comment BURST pouvait bien se planter. Mais la somme des parties instrumentales de "Lazarus Bird", aussi brillantes et inspirées soit-elles, ne forme à mon sens qu'un patchwork inégal et frustrant, à la saveur éphémère et incertaine. Ni franchement réussi ni complètement raté, “Lazarus Bird” vaut néanmoins le détour pour sa singularité et l'étendue émotionnelle de la palette déployée. Dommage, simplement, que BURST ait un peu perdu le sens de l'équilibre entre frissons et baston qui faisait tout le charme de “Prey On Life” et “Origo”.

  

1 COMMENTAIRE(S)

citer
Seb'.
23/01/2009 21:48
Quand je lis les phrases des personnes qui recommandent Antithésis dans leur Albums de l'année, ça me donne les frissons *_*
De loing, LE chef d'oeuvre de l'année.

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