Bilan 2008 / Xenocidist Bilan
Bilan 2008 PAR Xenocidist
Albums de l'année | Arsis We Are The Nightmare Death Technique
Le groupe de Virginie revient avec un nouvel album plus accessible que son prédécesseur, tout en étant toujours aussi technique. Lead magiques et riffs acérés, l'alchimie est toujours là malgré un léger pas vers une musique plus facilement assimilable. Encore un excellent album pour Arsis, en espérant toutefois que James Malone ne fasse pas sombrer Arsis dans la facilité d'une musique moins évoluée, destinée à un plus large auditorat.
| | | | Brain Drill Apocalyptic Feasting Brutal Death Technique
Folie absolue, vitesse extrême, dextérité au-delà de toute limite humaine et mépris total de toute notion d'accroche : ceux qui le peuvent apprécient la musique de Braindrill en connaissance de cause, les autres n'ont qu'à passer leur chemin. L'extrémisme musical à l'état pur, la quintessence d'une démarche artistique sans aucun compromis.
| | | | Cynic Traced In Air Death Metal
Cet album n'est en aucun cas la suite de Focus : il s'agit d'une entité à la fois distincte et parallèle, un disque issu d'une autre sphère… Beau, émouvant, subtil, empreint d'une technicité de tous les instants mais qui sait se faire discrète, et d'une richesse incroyable, Traced in Air s'impose comme un des meilleurs albums de l'année, son seul défaut étant sa trop courte durée. Un très grand disque, tout simplement.
| | | | Decrepit Birth Diminishing Between Worlds Brutal Death Technique
Deuxième opus pour Decrepit Birth, et déjà un changement de cap majeur : beaucoup moins brutale qu'auparavant, la musique du groupe devient certes plus technique et mélodique, sans sombrer dans l'outrance et sans aucune velléité de démonstration, mais surtout se pare d'une limpidité et d'une fluidité absolument magistrales, tout en étant d'une grande profondeur. Un disque lumineux, où tout coule de source, avec en prime le plus beau son de guitare de l'année.
| | | | Hegemon Contemptus Mundi Black Metal
L'énigmatique groupe français est, après de trop longues années d'absence, de retour avec un troisième album encore une fois différent de ses prédécesseurs, mais toujours démentiellement bon. Une nouveauté sur celui-ci : l'utilisation sporadique d'instrument traditionnels, sans sonner folk ou pagan, qui apporte une touche supplémentaire de profondeur à un des meilleurs albums de Black Metal de l'année.
| | | | Hour Of Penance The Vile Conception Brutal death metal
Après un Pageantry for Martyrs fort sympathique mais qui ne laissait en rien entrevoir la tempête que le groupe allait déclencher, ce The Vile Conception à la brutalité exacerbée a bénéficié d'un effet de surprise maximum pour mettre d'accord tout le petit monde du Brutal Death à son sujet : un des meilleurs albums de l'année, dans un créneau où la concurrence a pourtant été rude.
| | | | Misanthrope IrréméDIABLE Metal Avant-Gardiste
A contre-courant des modes actuelles, Misanthrope nous offre un disque à la production rafraîchissante, naturelle et brute, au service d'un album qui semble résumer les différentes périodes du groupe. Compositions léchées, interprétation parfaite, packaging magnifique… Un groupe toujours au sommet de son art.
| | | | Origin Antithesis Brutal Death Technique
Certains vous diront que cet Antithesis est l'album de l'année, n'en croyez rien : le nouvel Origin est l'album de la décennie. Virtuosité absolue, maîtrise de tous les instants, lyrisme de la guitare et de la basse : une œuvre majeure du Death Metal, à ranger avec les plus grands classiques du genre.
| | | Surprises de l'année | Incinerate Anatomize Brutal Death
| | | | Infestus Chroniken Des Ablebens black metal
En ces temps de sur-intellectualisation du Black Metal, ou à l'inverse d'acclamation de virages vers une puérilité vomitive, la fidélité aux racines du genre est salvatrice : Infestus nous livre une extraordinaire démonstration du pouvoir d'évocation que le BM pouvait avoir dans les années 90, sans pour autant sonner daté. Un album indispensable pour les nostalgiques de cette période.
| | | | Akphaezya Anthology II Musique inclassable et barrée
| | | Déceptions de l'année | Belphegor Bondage Goat Zombie Death/Black
Jusqu'ici, Belphegor n'avait jamais déçu, malgré une longue carrière et une évolution certaine depuis ses premiers albums, sans pour autant –fait rare dans notre milieu- s'aliéner les fans des débuts… Jusqu'ici. Après un très bon Pestapokalypse VI, que je voyais comme une parenthèse mélodique avant un retour à plus de brutalité, ce Sexdictator Lucifer comporte en fait quelques bons morceaux rapides, et trois quarts de remplissage, dont un effroyable morceau éponyme pendant lequel on se demande bien ce que le groupe a voulu faire. Encore un album terriblement mou en provenance d'un groupe dont j'attendais beaucoup.
| | | | Cryptopsy The Unspoken King Deathcore
Après avoir toujours été un groupe novateur, Cryptopsy suit maintenant la masse grouillante en sortant cet album de deathcore trendy au possible. Des sommets aux égouts, sans étape intermédiaire.
| | | | Deicide Till Death Do Us Part Death Metal
Vous vous souvenez de In Torment in Hell ? Et bien en voilà un clone, avec en prime des guitaristes endormis sur leurs instruments.
| | | | Kataklysm Prevail Death Metal
On leur avait bien dit, à l'heure entrée à l'hospice, qu'il était temps d'arrêter d'essayer de jouer du death... C'est album est désespérément mou, l'inspiration est aux abonnés absents, rien ne se passe : l'ennui personnifié.
| | | | Metallica Death Magnetic Metal
Vous dites ? C'est le nouveau Metallica ? Ah... Pour ma part, je n'entends qu'un infâme bouillon de clipping numérique, une batterie sans un plan qui tienne debout, des recueils de pains qui se voudraient des soli, et un chant pour lequel même autotune ne peut plus rien.
| | | | Neuraxis The Thin Line Between Death Metal
Suite aux départs de Ian Campbell et Steven Henry, le Neuraxis nouveau se veut plus direct et efficace, mais ne parvient au final qu'à être moins recherché et inventif, en bref banal au possible. En un sens, cet album est la suite logique du précédent : après Trilateral Progression, voici Trilateral Regression.
| | | | Psycroptic Ob(Servant) Death Metal Technique
| | | | Legion Of The Damned Cult Of The Dead Thrash metal
Après avoir acquis un grand respect dans l'underground sous le nom Occult, Legion of the Damned s'est réellement imposé auprès d'un public beaucoup plus large après son changement de nom, sans modifier pour autant son approche musicale... jusqu'à ce Cult of the Dead beaucoup moins agressif et hargneux que ses prédécesseurs, voire même franchement poussif. Le premier faux pas dans la déjà longue carrière du groupe.
| | | | The Monolith Deathcult Trivmvirate death metal
Quand The Monolith Deathcult décide d'évoluer après le très abouti The White Crematorium, qu'intègrent les hollandais à leur musique ? Des éléments electro cheaps qui auraient pu paraitre novateurs il y a vingt ans, des influences plus accessibles qui font perdre sa compacité et son coté massif au groupe... Trois ans d'attente pour se faire servir du réchauffé.
| | | 1 COMMENTAIRE(S) citer | Quand je lis les phrases des personnes qui recommandent Antithésis dans leur Albums de l'année, ça me donne les frissons *_*
De loing, LE chef d'oeuvre de l'année. | AJOUTER UN COMMENTAIRE | SOMMAIRE STATS - News : 0
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1 COMMENTAIRE(S)
23/01/2009 21:48
De loing, LE chef d'oeuvre de l'année.