Bilan 2021 / Raziel

Ne soyons pas hypocrites.
Le contenu est nauséabond et le propos très étroit.
Mais la musique - au sens très strict du terme - est sans aucun doute un chef d'œuvre absolu.
Mélange parfait de puissance, d'emphase et d'inspiration, ce Requiem est une perle sombre, incontournable pour tout amateur d'Art Noir.

La fabrique à chefs d'œuvre s'est remise en route. Et devine quoi ? Elle a fabriqué un nouvel édifice sonore de toute beauté.
Dans la ligné d'Alloy, ce Companion réussit la synthèse au plus haut degré d'intégration de tous les éléments magiques propres au combo finlandais.

Régulier, inspiré, tellement diversifié, la beauté et la puissance qui se dégagent des compos de Eventide imposent le plus grand respect.
Comme la carrière du combo lui-même.

Ce groupe s'est métamorphosé. Excellent de bout en bout, sans morceau à jeter, sans temps mort, Apogée-Ivresse-Agonie est un album magnifique, sublimé par ses mélodies nostalgiques et son souffle épique, qui charrie tout autant la mélancolie que l’enthousiasme.

Une demo bien sympa, qui replace l'église au centre du village. A l'heure où plusieurs grands noms du genre semblent avoir décider de baisser les armes pour produire du son inoffensif, Vermineux reprends la corde et délivre un BM acéré, bourré de bonnes idées et qui n'oublie pas non plus, en dehors des muscles, de garder sa sensibilité.

Comme indiqué dans ma chronique, Passéisme est un jeune loup slave aux dents longues. Son premier effort est tout à fait remarquable et mérite une pleine attention des amateurs de la scène BM. Synthétisant le meilleur des scènes slave et française, tout en apportant sa touche personnelle, Passéisme est promis à un bel avenir.

Tu sais combien j'ai perdu foi en le death metal.
Ce petit EP m'a réconcilié avec la crasse. C'est dire s'il est performant !

Original et mélancolique, ce nouveau venu a fait passer un vent de fraîcheur sur le BM.
Grand bien nous fasse !

Pas encore totalement convaincu par cette nouvelle offrande mais ce retour était inattendu et, vu le niveau du premier effort, il faut laisser le temps au temps.

Je ne l'attendais pas.
Il est arrivé et il est magnifique.
Poignant, habité, aérien et tellurique à la fois, les finlandais ont de nouveau fait parler leur science de la composition.

Une vraie surprise !
Un album bourré de groove tout en étant parfaitement occulte et habité.
Un vrai must de doom rock gothique.

Très, très agréable surprise.

J'avais un mauvais préjugé. Je me suis totalement planté.

C'est excellent, habité, inspiré.

Déçu des dernières sorties alors que je suis fan du combo, ce Primordial Arcana m'a réconcilié avec eux.
Synthèse de leurs travaux anciens comme de leur orientation atmosphérique plus récente, ce nouvel album est une pépite inattendue !

C'est une réelle et grande déception tant ce groupe n'avait, jusqu'alors, jamais vraiment failli.
Dès la pochette, le pressentiment d'avoir affaire à quelque chose de nouveau m'avait alerté...négativement. Ma première impression fut la bonne, PH accouchant là d'un album qui demeure largement écoutable, qui recèle de très bons passages mais qui, pour un PH, présente l'énorme écueil d'être souvent... sans intérêt.

Pourquoi donc avoir abandonné ce qui a fait la réputation puis la grandeur du combo norvégien ?
Pourquoi refaire ce qui a déjà été fait en mieux il y a 30 ans ?
Juste parce qu'ils en ont envie ? Ok, ça me va.
Mais c'est mou et mauvais et ce sera donc sans moi.

J'avais guetté. L'artwork m'avait semblé augurer du meilleur. Le passé était glorieux.
Mais non.
Über den Sternen est juste plat. Bien loin des premiers efforts du combo.

Un retour en grande pompe.
Un retour à grand renfort de publicité.

Un pet de souris, en fait, ni puissant, ni inspiré.

De nouveau, on tente de nous faire accroire que ce nouveau Carcass est au top.

Il ne faut, alors, surtout pas l'avoir découvert avec Symphonies ou Necroticism. Sinon, la déception sera bien, bien grande.