Bilan 2021 / Keyser

L'album heavy de l'année. Ultra catchy, rapide, foufou, cru et avec un chanteur certes pas toujours nickel mais ô combien attachant.

Missile intercontinental d'une fureur jouissive. La relève d'Angelcorpse.

Le sommet de leur carrière. Un heavy metal toujours plus personnel malgré les influences évidentes et incroyablement prenant.

Complètement hystérique et d'une intensité folle. L'album de death metal le plus virulent de l'année. Ultime !

J'adore Turnstile. Même quand les mecs se la jouent plus sucrés et éclectiques, c'est que du bonheur. Le souffle d'air frais de l'année en ce qui me concerne.

Voilà enfin les Anglais à leur plein potentiel. Du black/thrash à la fois brutal, épique et majestueux. Exactement ce que n'arrive plus à faire Deströyer 666 depuis un bail.

Dead Congregation en plus black. Une putain de tuerie de la part des Belges. Marrant de voir que deux des meilleurs albums de l'année portent le même titre !

Death/thrash 90's de très très haute volée. Foutrement efficace.

Thrash metal old-school et cru mais non dénué de subtilités puisque l'on retrouve même de la clarinette ! Le Chili a encore frappé.

Thrash old-school assez technique entre Forbidden et Coroner avec un chant à la Vio-Lence. Grosse grosse claque ! Et devinez d'où ils viennent ? Du Chili bien sûr !

J'écoute peu de black metal mais quand c'est fait comme ça, à la fois bien violent et avec des mélodies et des riffs qui tuent, je ne résiste pas !

Des Vénézuéliens immigrés au Chili qui font du thrash old-school bien burné avec une production moderne ? Eh bien ça tue, surtout pour un premier album.

Une sorte de Morbid Angel obèse et difforme. Terrible !

Résolument plus death, la musique des Grecs s'assombrit et se complexifie. Si l'on prend un peu de temps pour s'acclimater à ce changement, on se rend tout de même vite compte que ce Malevolent Demise Incarnation fait partie des sorties les plus intéressantes de 2021. Encore gagné pour Rapture qui réussit à évoluer tout en proposant un contenu de grande qualité.

Il se sera fait attendre ce premier long-format des Turcs mais l'attente en valait la peine. Sans révolutionner quoi que ce soit, Diabolizer nous offre un death metal couillu et inspiré qui ravira les amateurs de vrais bons riffs et de blast-beats. Du travail bien fait !

Retour en très grande forme des Norvégiens qui nous assènent après presque dix ans d'absence une leçon de gros thrash sale et vindicatif.

Du death metal sombre et old-school comme il en sort des centaines tous les ans sauf que certains le font mieux que d'autres. Et chez les Russes, on est clairement dans le haut du panier !

Thrash Metal. Chili. 'Nuff said!

Certes ce n'est pas un album mais quel EP ! Les Danois toujours plus impressionnants dans leur death metal implacable. À genoux, vermines humaines !

Seulement un EP mais Witch Vomit confirme sortie après sortie qu'il fait partie des meilleurs groupes de dark death metal de la nouvelle génération.

Death doomy qui ravage tout, aussi bien dans ses moments de sombre lourdeur que dans ses accélérations sauvages. Clairement l'EP death metal de l'année. Ça promet pour l'avenir.

LA démo death metal de l'année pour moi. Et elle vient de Norvège ! Early Morbid Angel + Sadistic Intent. Gros potentiel et grosses promesses pour un éventuel futur album.

Une tempête de blast-beats et de riffs sombres et dissonants pour un death metal d'excellence proche de Adversarial en beaucoup mieux.

Du death/thrash à l'ancienne vigoureux, inspiré et surprenamment mélodique, surtout pour des Polonais. Superbe premier coup d'essai, les gars !

Black/death moderne d'excellente facture pour ces Américains que l'on pourrait croire polonais.

À défaut d'un nouvel album de Resurgency, ce premier EP des Grecs de Deified Shreds avec le chanteur des premiers cités fera très bien l'affaire. Du pur death metal floridien des années 1990 qui sent bon le Brutality.

Encore du death metal sombre et evil à la Incantation mais putain que c'est bon ! La production crue et foutraque donne une saveur particulière à ce premier opus prometteur qui arrive à se démarquer de la masse grouillante de suiveurs.

Everlasting Spew Records a encore eu le nez creux. Death old-school noir et gras qui peut rappeler Funebrarum, Disma et compagnie. Alléchant !

Death metal sorti tout droit non pas des chiottes mais des recoins les plus obscurs de l'Enfer. Absolument terrifiant !

Je voyais Accept sur la pente descendante après un album moyen et d'énièmes changements de line-up. Pas du tout ! Du gros tube heavy metal teuton qui n'invente rien mais se place parmi les meilleures réalisations du combo depuis le départ d'Udo.

Je n'en attendais rien. Ou plutôt je m'attendais à pleurer ou à vomir (ou les deux). Finalement cette compilation de vieux classiques réenregistrés s'avère une vraie bonne surprise. La production plus lisse et moderne ne trahit pas les morceaux et Zouille, s'il ne chante plus tout à fait comme avant, réussit à adapter sa voix d'aujourd'hui à ces magnifiques compositions d'hier. Impossible de ne pas chanter à tue-tête. Quant aux deux nouveaux titres, c'est plutôt prometteur. Du coup j'attends la suite !

Après un The One Who Lurks assez décevant, ce Congregation Pestilence finit d'enterrer mes espoirs d'un regain de forme pour Drawn and Quartered, pourtant l'un de mes groupes de death metal préférés. Mêmes défauts en pire, c'est à dire un batteur limité qui n'est pas foutu de blaster correctement, une production dégueulasse et un manque d'inspiration criant niveau riffs. Reste l'atmosphère soufrée toujours présente et ces leads mélodiques toujours aussi sinistres et pernicieuses mais ça ne suffit pas. Quelle tristesse !

Mieux que l'EP précédent mais toujours pas au niveau de Sun Eater. C'est la même recette mais ça prend beaucoup moins. Rien n'accroche vraiment et on n'est plus happé par l'atmosphère comme avant.

Pari régressif perdu de la part des Québécois. Certes ce son cracra et cette simplicité directe dans les compos a quelque chose de jubilatoire mais la qualité des morceaux s'en ressent fortement, surtout après l'un des meilleurs albums de death metal de ces dernières années.

Moi qui voyais en Cutterred Flesh un groupe de brutal death d'exception après le succulent Code: Violence puis une signature chez les fins limiers de Transcending Obscurity, je me suis bien foutu le doigt dans l'œil. Les Tchèques régressent tristement en proposant un BDM générique et moderne sans intérêt. Quelle déception !

Qu'est-il arrivé à Exanimatvm cinq ans après une tuerie de death metal bourrin et vicieux comme on sait le faire en Amérique du Sud ? On dirait une version médiocre de Grave Miasma que je ne trouve déjà pas très emballant. Que c'est chiant ... Comme quoi on peut aussi décevoir, au Chili !