Bilan 2016 / AtomicSchnitzel

Un émerveillement pur et simple.

Metal gothique.

Différent de son prédécesseur, peut-être un peu moins émotionnellement marquant aussi, mais une musique toujours d'une beauté invraisemblable.

Emo

Et un énorme merci à Kedran pour m'avoir rappelé qu'un nouvel album de Sedna était sorti cette année. Et que dire, à part que cette offrande est d'une beauté quasi-céleste ? Touchant, transcendant, poignant, un voyage astral porté par des voix déchirées et passionnées. Les Italiens frappent juste où il faut, et ça fonctionne du tonnerre. Bien joué !

Un album que je n'aurais sans doute jamais découvert sans ma chère collègue Dysthymie. Un post-black ambiancé des plus envoûtants, avec la superbe participation de Rachel Davies (Esben and the Witch). Je dis oui.

"Belle chronique pour l'une des perles de 2016. Des riffs mémorables, une production organique qui laisse sa place à chaque instrument et un batteur incroyable ayant le soin de se mettre au service de la musique du groupe sans couvrir l'ensemble. Grandiose et marquant."

Cet album m'aura retourné. Par son ambiance, sa sensibilité, son obscurité, cette voix. LA voix. Meilleur que le dernier Subrosa.

Furia dépasse encore les carcans, fait du neuf avec du vieux, expérimente, ose et son audace paye. Des semaines que ce disque tourne en boucle, impossible pour moi de ne pas le placer dans ce bilan parmi les albums de l'année.

Le black metal n'est pas le seul domaine dans lequel la Pologne excelle. Obscure Sphinx en est bien la preuve. Son post-metal / sludge s'est encore bonifié, toujours plus aventureux et prenant. Zofia Fraś prouve également qu'elle n'a rien à envier aux plus grands dans son rôle de frontwoman, plus charismatique que jamais. Du grand cru.

Après un précédent opus décevant, j'attendais de Neurosis une relève digne. C'est chose faite avec ce disque qui ne vous quitte plus des semaines après son écoute. Les maîtres sont de retour.

Ni révolutionnaire, ni incroyable, mais bien marquant sur le coup. Toujours agréable à la réécoute. Pas nécessairement un must-have, mais sa place ici est méritée.

Quelques titres plus convenus tirent l'ensemble un peu vers le bas. Mais les qualités de ce disque l'emportent aisément. Et puis, je me répète, mais cette voix, bon sang...

Je découvre le duo avec ce premier album, et je suis bien loin de le regretter ! Hormis un dernier titre un poil longuet, le reste s'écoute avec grand plaisir et donne envie d'y revenir. Espérons une suite aussi palpitante.

Quelque part entre sludge et post-rock, entre lourdeur et douceur, cet album est un parfait mélange entre élévation et pesanteur. Effet cathartique au rendez-vous.

Sensuel, mélancolique, sombre.

Gardez cette chanteuse.

Des fois, c'est mieux quand on a aucune attente. Et j'aurais jamais cru aimer du doom à la goth avec une chanteuse typée Therion qui s'y croit et une growleuse des cavernes. Et ça le fait, finalement.

Moi j'aime bien le salon de thé de l'EHPAD du quartier. [cc Sagamore]

Entendre Julie à nouveau, ça fait du bien. Cult of Luna aussi. Et même si j'ai quelques regrets vis-à-vis de cette collaboration (plus de Julie n'aurait pas été trop demandé), l'ensemble est tout de même une belle réussite.

N'étant habituellement pas le plus grand amateur des Suédois, j'ai été surpris par cet album qui s'est révélé sur sa durée. Et une bonne occasion pour redécouvrir la discographie du groupe.

On peut reprocher au "metal barré" de parfois devenir sa propre caricature en tombant dans l'incohérence la plus complète. Fort heureusement, ce n'est jamais le cas du côté de Chenille (alias öOoOoOoOoOo - avouez que c'est le meilleur nom de groupe possible). Varié, intelligemment écrit et composé, et porté par une chanteuse aussi impressionnante que versatile, ce disque n'est à n'en point douter l'un des meilleurs que j'ai pu entendre cette année.

Elle est où votre inspiration, les gars ? Je comprends mieux la séparation d'un coup. Quand l'envie n'est plus là faut savoir s'arrêter, dommage que ce chant du cygne soit aussi ennuyeux. Clairement la déception de l'année.

Faut arrêter le recyclage de formule, ça vous réussit pas. Dommage pour les Japonais qui arrivent tout de même à montrer d'excellentes choses.

L'album précédent était mauvais, ça n'ygg hurrait rien de bon. Et bingo, une fois le premier titre passé, ça se casse la fygg hurr (©FleshOvSatan).

Je cite Sagamore, car il résume tout : "Déception" ne signifie pas forcément que l'album est mauvais, loin s'en faut. Ce Terra Tenebrosa est de grande qualité, très bien fichu. Et pourtant... J'aurais aimé retrouver la complexité cauchemardesque de "The Tunnels" et "The Purging". "The Reverses" est trop simple sur sa forme, pas assez aventureux, je les attendais clairement plus loin. Peut-être pour le prochain album ?

La transformation en hippie ne leur va pas si bien.

Bof.

Je vais sûrement me retrouver seul sur ce coup. Tant pis. Toujours est-il que ce nouvel album d'Inquisition m'a ennuyé, et mes vaines tentatives de lui redonner une chance se sont soldées par un échec. Même après l'excellent concert à Rennes.

Trop long.

J'avais très envie d'aimer ce disque. Eh bah en fait non...